Un fond texturé gris présente des mots et des dessins français, notamment une personne qui accouche, un crâne avec un point d'interrogation, une pyramide brisée et des phrases manuscrites sur l'art, l'effondrement du monde et les questions de genre postmodernes.

Ubuntu

Issu des langues bantoues du Sud de l’Afrique, ce terme désigne une philosophie humaniste fondée sur l’idée d’interdépendance des liens entre tous les vivants et peut être interprété ainsi : « Je suis parce que nous sommes. » Cette notion n’est pas spécifique au continent africain. Elle s’est déployée dans le monde et a fondé les rêves d’émancipation collective et solidaire depuis les périodes sombres de la traite atlantique aux mouvements de libération, des expériences post-coloniales aux soulèvements contemporains. On retrouve notamment cette notion autour de la table de Bili Bidjocka, dans les tunnels de collants cousus entre eux de Turiya Magdalela, où dans le refuge pour personnes LGBTQI que nous présente Sabelo Mlangeni. L’être-ensemble si spécifique de l’ubuntu se fait jour dans l’exposition, plus comme une expérience à vivre pour le visiteur que comme une notion à analyser.

 

Illustration verticale avec texte français, un œil, des escaliers, un chien dans une maison, une fleur et trois personnes avec des plantes poussant sur leurs têtes. Le fond est gris avec des détails abstraits colorés.