O sweet spontaneous earth, issu du poème éponyme de E.E. Cummings, est le titre donné à cet ensemble de propositions qui essayent de labourer la terre telle un matière philosophique.

Si la saison Réclamer la terre s’attache à mettre à jour des ramifications nouvelles pour des artistes qui nous aident à penser et ressentir une nature chargée, intensifiée, engagée, fouillant la terre au sens propre et figuré, mettant en avant des récits oubliés ou même à inventer, la programmation associée questionne le paysage que l’on expérimente au sens large, se focalisant sur les environnements que l’on recompose avec les yeux, l’ouïe ou encore les papilles.

Les artistes proposé-es mènent l’enquête sur les transformations environnementales et leur impact sur l’humain en tant qu’individu et l’Humain entendu comme structure sociale, ainsi que sur les implications sociopolitiques, géographiques et économiques de ces paysages mouvants.

Méditations contemplatives, mises en gardes, actions concrètes et propositions imaginaires stimulent nos relations aux écosystèmes et celle entre soi-même et l’autre, la compréhension des problèmes contemporains et de nos états émotionnels. Une pluralité d’acteurs aux savoirs les plus divers se réunissent afin de repenser l’équilibre des écologies et tenter de contrebalancer la dérive du monde actuel. Des pratiques collaboratives génèrent une communauté qui tisse, qui construit et qui façonne des nouvelles connaissances communes.