Photographie Aëla Maï Cabel

"À grand feu " avec Aëla Maï Cabel et Myriam Bahaffou

Première partie avec Aëla Maï Cabel : Mercredi 1 juin de 19h30 à 21h30
Deuxième partie avec Aëla Maï Cabel & Myriam Bahaffou : Mercredi 15 juin de 19h30 à 21h30

Le billet comprend l’accès aux deux séances du cycle pour vous permettre de réaliser une pièce de son modelage à son émaillage, en passant par sa cuisson.

“À grand feu : céramique et écoféminisme” avec Aëla Maï Cabel et Myriam Bahaffou

En céramique, le grand feu est la température nécessaire pour amener la fusion de la couverte et apporter la translucidité de la porcelaine ou de la faïence. Ce titre qui renvoie à l’art de cuire évoque également le potentiel insurrectionnel de la pensée écoféministe, à l’image des résistantes du roman dystopique de Wendy Delorme, Viendra le temps du feu.  

“À grand feu” est ainsi un cycle d’ateliers pour penser l’écoféminisme au travers de l’expérimentation de la terre. Il réunira des intervenant-e-s, artistes, activistes et chercheur-euses pour explorer un savoir écosomatique à travers la céramique, les corps et leurs transformations.

Pour ce cycle “A grand feu”, le Palais de Tokyo invite pour deux séances Aëla Maï Cabel & Myriam Bahaffou

Aëla Maï Cabel fonde sa pratique sur l’échange des savoir-faire et savoirs, travaillant notamment la céramique, la performance, l’édition, les ateliers de partage, la cueillette et le glanage. Inspiré·e par la pensée écoféministe, la science-fiction et la sorcellerie, iel envisage son œuvre dans une démarche intersectionnelle et transféministe.

Myriam Bahaffou est philosophie et militante écoféministe, co-fondatrice du collectif Voix Déterres. Elle développe une approche intersectionnelle du féminisme, élaborant de nouveaux imaginaires politiques, décoloniaux et multi-espèces. Elle a publié “Ecoféminisme radical” dans Feu !, Abécédaire des féminismes présents et prépare une thèse sur les femmes autochtones du Canada et les animaux avec qui elles vivent.